Rachid Tamek pointe du doigt à l’ONU l’implication avérée de l’Algérie dans le conflit du Sahara marocain

La résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain passe nécessairement par la reconnaissance de l’implication avérée de l’Algérie et de sa responsabilité en vue de la résolution de ce conflit, a souligné, mercredi à New York, le parlementaire de la province d’Assa Zag, Rachid Tamek.

M. Tamek, qui s’exprimait devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies, a affirmé que "si l’envoyé personnel du SG de l’ONU, M. Horst Köhler, et la communauté internationale veulent régler le conflit du Sahara, il doivent laisser le polisario de côté et s’adresser directement à l’acteur qui détient le véritable pouvoir".

Le parlementaire marocain a souligné que ce conflit artificiel, qui hypothèque l’avenir des peuples des pays maghrébins et fait perdurer la souffrance de milliers de familles déchirées entre les camps de Tindouf et la mère patrie, constitue un obstacle à au parachèvement de la paix et de la stabilité dans la région.

Il a fait part également du climat malsain qui prévaut dans la région du Maghreb arabe depuis près d’un demi siècle à cause de la politique hégémonique de l’Algérie qui ne ménage aucun effort pour entraver le processus de développement des autres pays, mettant l’accent sur l’obsession du régime algérien à acquérir des armes au lieu de consacrer ses pétrodollars au développement et à servir les intérêts de son peuple.

S’interrogeant sur cette course obsessionnelle à l’armement dans un voisinage de paix, le parlementaire marocain a fait observer que c’est dans ce contexte "surréaliste", qu’interviennent les initiatives de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, Horst Köhler, pour préparer une plate-forme de lancement de pourparlers entre les parties à ce conflit.

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