Question palestinienne: Les pays arabes n’accepteront aucun accord qui soit non conforme aux références internationales

Le Conseil de la Ligue Arabe réuni dimanche en session extraordinaire au niveau des ministres des Affaires étrangères a affirmé que les pays arabes qui ont présenté l’Initiative de paix arabe de 2002, fondée sur le droit international, les résolutions de légitimité internationale et le principe de la terre contre la paix « n’accepteront aucun plan ou accord qui soit non conforme à ces références internationales ».

Dans une déclaration publiée à l’issue de cette session, tenue au Caire, sur "les développement de la question palestinienne – la voie politique et la crise financière", le Conseil de la Ligue arabe souligne qu’"un tel accord ne parviendra pas à instaurer une paix globale et permanente au Proche Orient s’il ne répond pas aux droits légitimes du peuple palestinien à l’autodétermination, la création d’un État indépendant et souverain avec Al Qods-Est comme capitale, le droit de retour des réfugiés et la libération des prisonniers"

Le Conseil a également souligné l’engagement des États arabes à prendre les mesures nécessaires pour protéger la ville occupée d’Al Qods-Est en tant que capitale de l’État de Palestine et à préserver son identité arabe ainsi que son statut juridique et historique, contre les politiques, plans et pratiques coloniaux israéliens et contre toute décision la reconnaissant comme capitale d’Israël. Dans ce contexte, le Conseil de la Ligue Arabe a appelé la communauté internationale à appliquer la résolution 2334 du Conseil de sécurité contre la politique de colonies israélienne et la protection des civils palestiniens, conformément à la résolution 20/10 de 2018 de l’Assemblée générale, à souscrire au mandat international de l’UNRWA et à mobiliser des ressources et des contributions financières pour son budget et ses activités.

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont aussi mis en garde contre le danger de l’approche israélienne en adoptant des lois racistes légitimant le système de règlement et l’apartheid, privant le peuple palestinien de ses droits et pillant ses terres et ses moyens de subsistance, y compris la loi autorisant le gouvernement d’occupation à voler une partie des recettes fiscales qu’Israël transfère régulièrement à l’Autorité palestinienne en vertu des accords d’Oslo.

Ils ont souligné l’engagement des pays arabes à soutenir le budget de l’État palestinien et à mettre en œuvre la décision du Sommet de Tunis d’activer un filet de sécurité financière de 100 millions de dollars par mois pour aider la Palestine à faire face aux pressions politiques et financières auxquelles elle était confrontées.

Les ministres arabes des Affaires étrangères ont aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter la légitimité de l’Organisation de libération de la Palestine, seul représentant légitime du peuple palestinien dirigé par le Président Mahmoud Abbas, appelant les factions et les forces palestiniennes à accélérer la réconciliation nationale et à permettre au gouvernement palestinien d’assumer pleinement ses responsabilités dans la bande de Gaza et de tenir des élections générales dans les plus brefs délais.

Le Conseil a chargé le Comité de l’Initiative de paix arabe d’assurer le suivi de l’évolution de la question.

Le Conseil de la Ligue arabe réuni en session extraordinaire au niveau des ministres des affaires étrangères a discuté des derniers développements de la question palestinienne, dans le sillage des élections législatives organisées récemment en Israël. Cette réunion a planché sur les nouveautés de la question palestinienne sur les plans politique, financier et médiatique, ainsi que sur les mesures répressives prises contre le peuple et l’économie palestiniens. Convoquée sur demande de la Palestine, la réunion a vu la participation du Président palestinien Mahmoud Abbas qui a partagé avec le Conseil de la Ligue sa vision et son appréciation de la situation dans les Territoires occupés et des récents développements à la lumière des résultats des élections israéliennes.

Le Maroc était représenté à cette réunion par une délégation conduite par la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mme Mounia Boucetta.

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