Patrick Poivre d’Arvor placé en garde à vue dans une affaire d’escroquerie

L’ancien présentateur vedette a été laissé libre à l’issue de son audition, au sujet de l’affaire Aristophil, une société qui permettait de placer son argent dans des manuscrits.

Des gardes à vue, Patrick Poivre d’Arvor en a annoncé de nombreuses dans sa carrière. Mais c’est le journaliste, cette fois, qui a été placé en garde à vue et auditionné par la police, mercredi 25 novembre, dans le cadre d’une enquête sur une affaire d’escroquerie concernant la société Aristophil.

Cette société proposait à des épargnants de placer leurs économies en achetant des parts de manuscrits anciens. Pour les enquêteurs, il pourraît s’agir d’une pyramide de Ponzi, ce type d’escroquerie où l’argent des nouveaux investisseurs servent à payer les intérêts de leurs prédécesseurs. L’affaire Bernard Madoff avait rendu ce système célèbre.

Un présentateur "toujours prêt à monter sur l’estrade" pour Aristophil

Les enquêteurs pensent que Patrick Poivre d’Arvor a pû être utilisé pour attirer des clients par le patron de la société, Gérard Lhéritier, qui a été mis en examen avec plusieurs de ses employés. Selon l’Express, le présentateur était "toujours prêt à monter sur une estrade pour vanter les mérites de Gérard Lhéritier". Les enquêteurs auraient aussi découvert un prêt de 400 000 euros accordé par Aristophil à PPDA, et jamais remboursé, et un document attestant de la cession de trois manuscrits d’une valeur de 120 000 euros à son profit.

Selon la police, 18 000 personnes avaient conclu des contrats avec Aristophil, pour un montant total de 850 millions d’euros. Parmis les manuscrits dans lesquels il était possible d’investir, on trouvait le testament politique de Louis XVI, les écrits du général de Gaulle, des manuscrits du marquis de Sade ou d’André Breton…

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite