Le souverain a adressé aux membres de la famille du défunt et à travers eux à ses amis, ses admirateurs et à sa grande famille artistique, ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite à cette perte cruelle.
Mohammed Vi a également mis l’accent sur le talent artistique, la finesse et la prouesse de feu Chraïbi, tant dans la maîtrise du luth que dans la composition, et son apport à l’enrichissement du répertoire musical marocain, pour avoir fasciné de ses œuvres remarquables les amateurs de l’art raffiné au Maroc et à l’étranger.
Le maître du Oud a tiré sa révérence, jeudi matin à Casablanca, à l’âge de 65 ans après un long combat contre la maladie.
La nouvelle de son décès avait très vite fait le tour des rédactions, enflammant au passage les sites électroniques et les réseaux sociaux qui, présentant ses condoléances, qui livrant des témoignages poignants, qui postant des extraits des innombrables partitions, écrites ou composées par le défunt.
Fouzia Benyoub Louadie, Secrétaire générale de la Fondation Saïd Chraïbi, dit "pleurer un grand artiste et musicien" avec qui elle a partagé "l’amour de l’art, l’amitié familiale, des rêves et des projets".
"La Magie des cordes était son ultime projet artistique, porté par la Fondation, qui devait être lancé le 12 mars 2016 à Eden Andalou à Marrakech. Le destin en a décidé autrement", ajoute-t-elle.
Pour le Syndicat libre des musiciens marocains, la contribution du maître du Oud, qui fut un chercheur brillant dans le patrimoine musical, notamment la musique arabo-andalouse, turque et perse, lui a valu l’amour et l’admiration du public du monde arabe, a ajouté le syndicat.