L’interview, diffusée lors du journal télévisé du soir, était entrecoupée d’images d’archives et de déclarations de Marine Le Pen et de son père, notamment au sujet des chambres à gaz du régime nazi, qu’il avait qualifiées de "détails de l’histoire". Marine Le Pen est persona non grata en Israël en raison de la notoriété de son père Jean-Marie Le Pen, chef historique du parti d’extrême droite, connu pour ses provocations antisémites à répétition.
A la question de savoir s’il y a de l’antisémitisme en France, Mme Le Pen a répondu par l’affirmative, tout en disculpant le Front national. "Bien sûr qu’il y a de l’antisémitisme en France, qui est bien souvent la conséquence du fondamentalisme islamique. Il n’y a pas d’antisémitisme au Front national", a-t-elle dit.