Lors d’un entretien téléphonique avec le chef du gouvernement d’union nationale de Libye, Fayez Al Serraj, Mme Mogherini a souligné l’importance de poursuivre "la voie politique sous les auspices de l’ONU" d’autant plus qu’"il ne pouvait y avoir de solution militaire à la crise" libyenne, indique un communiqué de son porte-parle.
Les deux parties ont convenu de rester en contact étroit dans les prochains jours et de poursuivre le dialogue entamé dans le cadre des efforts en cours en vue de trouver une issue à la crise en Libye, où le processus politique est toujours dans l’impasse depuis le début de l’offensive début avril du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli.
L’UE avait déjà appelé à plusieurs reprises à un cessez-le-feu à Tripoli, exprimant ses inquiétudes quant à l’impact des actions militaires sur les civils tout en exhortant toutes les parties impliquées à retourner à la table des négociations sous l’égide de l’ONU.