Le pouvoir algérien s’affaire à « travestir » l’échec en succès, selon le Parti de Benflis

Le parti de Ali Benflis, ancien chef de gouvernement, voit en «l’activisme débordant des divers supports du pouvoir politique et de ses clientèles dans les espaces et les médias publics» une volonté de «masquer le vide au sommet de l’Etat».

A l’issue de sa réunion mensuelle tenue, samedi, le Bureau politique a exprimé, dans la foulée, son inquiétude «de voir l’Algérie s’installer dans un culte de la personnalité d’un autre temps, préjudiciable à ce qui reste de crédibilité de l’Etat auprès du citoyen et à l’image de notre pays dans le concert des nations».

Un bilan du pouvoir dont la crédibilité prend un coup puisque, estime encore le bureau politique des Avant-Gardes des libertés, «établi par ceux-là mêmes qui ont gaspillé les montants astronomiques de la rente pétrolière au lieu de bâtir une économie diversifiée et de libérer le pays de la dépendance des hydrocarbures».

«Le pouvoir politique n’a jamais été aussi autocratique, le champ des droits et libertés aussi restreint, la gouvernance aussi déficiente, la dépendance économique aussi handicapante, la position extérieure de notre pays aussi fragile», s’indigne-t-il encore, relevant au plan économique, «l’absence d’une démarche cohérente du gouvernement face à la crise».

Et d’expliquer, à ce propos, que le gouvernement «s’accroche à la planche à billets avec le risque d’un dérapage incontrôlable de l’inflation et à l’éclaircie d’une réévaluation des cours du pétrole sujette à un retournement à tout moment alors que les indicateurs économiques continuent à se détériorer».

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