"Si Emmanuel Macron n’a pas la sagesse de changer la politique (ou) de se tourner à nouveau vers le peuple par une dissolution, (…) alors l’arbitrage démocratique devra venir des élections européennes", qui seront "comme une réplique de la présidentielle", a estimé la présidente du Rassemblement national, devant quelque 2.000 militants réunis à Paris.
"Dans le contexte de la saine révolte des +gilets jaunes+", ces élections seront "l’occasion de dénouer la crise politique née de l’aveuglement, de l’intransigeance, du mépris de classe, de la spoliation fiscale et de la déconnexion humaine d’un président, dérangeant dans ses attitudes, inquiétant dans ses comportements, incompétent dans ses fonctions", a lancé la chef du RN.
Ses militants ont scandé à plusieurs reprise le slogan de campagne, "on arrive", déjà entendu dans les 1er mai de son père et ex président du FN, Jean-Marie Le Pen.