"J’inviterai le 11 novembre à Paris près de 80 chefs d’Etat et de gouvernement des pays belligérants", a annoncé le président au cours de ses voeux au corps diplomatique à Paris.
Ce rendez-vous sera "l’occasion de réfléchir à l’organisation du monde" et de "bien souligner quelle est notre responsabilité collective, à nous qui devrions savoir mieux que tous nos prédécesseurs ce qui a conduit l’humanité au malheur dans le passé et ce qui pourrait cause sa perte à l’avenir", a-t-il ajouté devant quelque 150 ambassadeurs étrangers et responsables d’organisations internationales.
Traçant sa feuille de route diplomatique pour l’année à venir, il a martelé que la France jouerait "pleinement son rôle", avec l’ensemble de ses partenaires européens, pour faire avancer "la paix et la stabilité" au Moyen-Orient, au Sahel ou dans la péninsule coréenne.
Le président a averti que la crise syrienne ne pourrait être réglée par "quelques" puissances seulement, en l’occurrence la Russie, l’Iran et la Turquie.