Appel à un dialogue sage sur les discours et les tendances identitaires socioculturelles soulevés lors des événements d’Al Hoceima (rapport du DIDH)

Le rapport du Délégué interministériel aux droits de l’Homme (DIDH), Ahmed Chaouqui Benyoub, sur les événements d’Al-Hoceima et la protection des droits de l’Homme, appelle à la tenue de dialogues sages sur le discours et les tendances identitaires socioculturelles soulevés lors des événements d’Al Hoceima.

Dans ce rapport, présenté ce jeudi lors du Forum de la MAP, le délégué interministériel propose, en partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), l’Académie du Royaume du Maroc et l’Institut des études stratégiques, de faire appel aux penseurs marocains les plus distingués dans les domaines des sciences sociales et religieuses, de la philosophie politique, de la conjoncture actuelle, de la géographie humaine, de l’anthropologie, des sciences culturelles, outre les chercheurs universitaires de la région d’Al Hoceima, pour la tenue de dialogues sages sur ce que les événements d’Al Hoceima ont soulevé comme discours et tendances identitaires socioculturelles.

"Les événements d’Al Hoceima expriment des revendications à caractère et tendances socioculturels purs d’où la nécessité de l’implication des penseurs et des spécialistes marocains en premier lieu pour que le traitement du discours identitaire ne demeure pas une appréhension profonde dans un monde en mutation", lit-on dans le document.

Dans ce contexte, le rapport note que la Déclaration universelle des droits de l’homme au sujet de la culture constitue l’un des meilleurs efforts ayant développé le droit international des droits de l’homme à ce sujet en reconnaissant que "les politiques incitant au soutien et à la participation des citoyens garantissent la cohésion sociale et la vivacité de la société civiles et la paix et, par conséquent, la multiculturalité constitue la réponse politique à la réalité de la diversité culturelle".

Selon le rapport, les dispositions constitutionnelles constituent l’incubateur de cette idéologie authentique et stratégique, faisant observer que la Constitution a reconnu cette réalité, à plus d’un niveau, et de manière ferme et à travers une dimension protectrice sage, lorsqu’elle a évoqué la question de la culture, de l’identité et de la langue dans son préambule qui en fait partie intégrante.

En plus, la Constitution est plus avancée dans son adaptation et son approche de ce sujet par rapport à la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux deux chartes internationales, d’autant plus qu’elle souligne que "l’unité nationale aux affluents multiples" et que "l’organisation territoriale du Royaume est décentralisée, fondée sur une régionalisation avancée", relève le document.

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