Adrien Taquet nommé secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance (Elysée)

Le député de La République en marche, Adrien Taquet, a été nommé vendredi secrétaire d’Etat en charge de la Protection de l’enfance, auprès de la ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn, a annoncé l’Elysée dans un communiqué.

Âgé de 42 ans et un des fondateurs du mouvement "En Marche!" qui a porté Emmanuel Macron à la présidence de la République en 2017, Adrien Taquet devra mettre en oeuvre la "stratégie nationale pour la protection de l’enfance et de l’adolescence" qui doit être présentée lundi après des mois de reports.

Cette stratégie, dont le principe avait été annoncé en janvier 2018, s’inscrira dans le cadre de la loi du 14 mars 2016 sur la protection de l’enfance et des recommandations du comité des droits de l’enfant des Nations unies. Elle doit s’articuler avec la stratégie de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes amorcée au printemps.

Parmi les pistes déjà connues de cette feuille de route, Mme Buzyn avait annoncé courant novembre la prise en charge à 100% des frais de santé des jeunes confiés aux services sociaux et un accompagnement financier pour ceux qui souhaitent poursuivre des études longues. Mais d’autres sujets comme la situation des jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance, l’âge du consentement sexuel ou les moyens aux associations figurent parmi les attentes des professionnels du secteur.

Un total de 341.000 mineurs faisaient l’objet d’au moins une mesure de de protection de l’enfance fin 2017 en France, en hausse de 4,2% en un an selon les derniers chiffres officiels. Plus de la moitié (52%) étaient placés.

Dans un premier temps, la nomination d’un haut commissaire en charge de la protection de l’enfance avait été envisagée par l’Élysée qui a finalement fait le choix de nommer un secrétaire d’État. Mme Buzyn s’était déjà vu mi-octobre adjoindre les services d’une autre députée LREM, Christelle Dubos, qu’elle a chargé plus précisément de la lutte contre la pauvreté, les politiques familiales et l’accès aux soins pour les plus démunis, un mois plus tard.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite