Abdellah Boussouf met en avant le modèle religieux marocain basé sur la tolérance et l’acceptation de l’Autre

Le secrétaire général du Conseil de la Communauté Marocaine à l’étranger (CCME), Abdellah Boussouf a mis en avant jeudi à Rabat le modèle religieux marocain prônant la tolérance et l’acceptation de l’Autre.

S’exprimant lors d’une conférence sur  »Le modèle marocain et ses défis contemporains", organisée à l’initiative de la Faculté des lettres et des sciences humaines relevant de l’Université Mohammed V de Rabat, M. Boussouf a fait savoir que le modèle marocain a contribué à la promotion du débat sur ce sujet et a apporté des réponses à des questions majeures liées notamment à la coexistante et l’acceptation de l’Autre.

"Ce modèle s’est tellement enrichi qu’il a accumulé une force lui permettant de répondre à des questions d’actualité régionales et universelles, telles que la diversité culturelle, la migration, et la lutte contre l’extrémisme et la violence", a-t-il ajouté.

Cet auteur de l’ouvrage "L’Islam et le commun universel" a également souligné que la diversité est garantie par la Constitution, notant que l’Institut Mohammed VI de la formation des Imams, Mourchidines et Mourchidates, que le Pape François a visité lors de son dernier déplacement dans le Royaume, "reflète l’image de l’Islam de l’avenir qui préserve le commun humain".

Sur ce registre, M. Boussouf a appelé à accélérer le rythme de l’action de l’Institut en faveur du rejet des représentations inhérentes à l’Islam à travers des approches pluridisciplinaires dans le cadre de la convergence entre les études islamiques et les autres sciences.

Cet historien a également estimé que la communauté marocaine à l’étranger accepte l’Autre sans prendre en considération son appartenance religieuse ou ethnique, appelant cette diaspora à s’attacher davantage à son identité qui constitue une condition sine qua non à sa réussite et un facteur à même de surmonter les défis auxquels elle est confronté.

De son côté, le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines, Jamal Eddine El Hani a salué l’oeuvre du professeur Abdellah Boussouf qui a consacré sa vie au service de la culture nationale", mettant en exergue sa mission en tant que secrétaire général du CCME.

Il a également relevé que les études qu’il a réalisées ont été basées sur l’immunisation identitaire de la diaspora marocaine à travers la promotion du vivre-ensemble, notant que ses études se sont penchées sur des questions liées à la migration et à la recherche d’un consensus pour le dialogue entre les civilisations et la tolérance entre les religions.

Abdellah Boussouf a soutenu en 1991 une the se de doctorat sur les relations dans le bassin me diterrane en au XIIIe me sie cle. Il a travaillé en tant qu’expert de la Commission europe enne (Programme « Une a me pour l’Europe », 1997-2003), et pre side la commission formation du Conseil franc ais du culte musulman (CFCM) avant d’être e lu vice-pre sident du conseil en 2005.

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